Neurofeedback et dépression

Que peut observer un clinicien en neurofeedback ?

La dépression est souvent accompagnée de multiples symptômes : avoir l’humeur sombre, dormir trop ou trop peu, manger trop ou trop peu, ne pas tirer de plaisir de ses activités, éviter le contact social, avoir mauvaise estime de soi… 

Lorsque des gens souffrant de dépression viennent nous voir pour faire du neurofeedback, nous prenons comme toujours d’abord une cartographie EEG. Cette cartographie est un enregistrement mesurant l’activité électrique du cerveau. Nos spécialistes en neurofeedback en tirent de précieuses informations sur le fonctionnement du cerveau du client. Nous pouvons par exemple voir quelles zones et fréquences dévient le plus de la norme. 

Neurofeedback : dépression avec asymétrie frontale.

Si on regarde le cerveau d’une personne souffrant de dépression, on remarque souvent une asymétrie au niveau du lobe frontal. La cartographie montre un hémisphère gauche plus calme ou moins actif que le droit. 

L’hémisphère gauche du cerveau se charge entre autres des émotions positives et de la bonne humeur, tandis que l’hémisphère droit se charge plutôt des émotions négatives et des préoccupations. Si l’hémisphère gauche est trop calme, le droit va alors prendre le dessus avec sa dose de préoccupations et d’émotions difficiles. Grâce au neurofeedback, nous pouvons vous aider à améliorer cette symétrie en activité cérébrale. 

Lisez-en un exemple ici : Étude de cas : Neurofeedback contre une dépression avec asymétrie en Alpha

Neurofeedback : dépression avec excès d’ondes cérébrales High Beta.

Ce que l’on peut souvent voir d’autre dans le cerveau de personnes souffrant de dépression, c’est un excès d’ondes High Beta (parfois aussi appelées ondes gamma). Les ondes High Beta sont les plus rapides que le cerveau puisse produire, et en excès elles sont liées à l’anxiété, se faire du souci, et toutes sortes de pensées intrusives. 

Avec le neurofeedback, les personnes souffrant de ce type de dépression peuvent s’entraîner à diminuer l’importance de la fréquence High Beta dans leur cerveau.

Lisez-en un exemple ici : Étude de cas : Neurofeedback contre une dépression avec High Beta

Les séances de Neurofeedback dans le cas de la dépression

Selon le type d’activité cérébrale (p. ex. asymétrie ou excès d’ondes rapides), un protocole d’entraînement personnalisé est conçu pour vous. Chez nous, les protocoles d’entraînement par Neurofeedback sont toujours faits sur mesure pour le client. 

Lorsqu’une personne souffrant de dépression avec asymétrie frontale s’entraîne avec des séances de Neurofeedback, elle entraîne directement la symétrie du lobe frontal. En d’autres mots : elle est récompensée quand son hémisphère gauche s’active et le droit se calme.

Dans le cas de dépression avec excès d’ondes high beta, on entraîne l’équilibre relatif entre ondes rapides et ondes lentes. Cela se fait souvent au moyen d’un protocole appelé SMR. SMR vient de Sensory Motor Rhythm, ou la vitesse « idéale » du cerveau, éveillé et détendu à la fois.

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